Nous sommes ravis d’accueillir cette année un nouveau proviseur adjoint sur notre campus de Qingpu : Alex Capot. Pour mieux le connaître, nous lui avons posé quelques questions sur son parcours, ses premières impressions et ses priorités pour les élèves.
Pouvez-vous nous parler de votre parcours avant d’arriver au LFS ?
J’ai commencé en tant que prof d’EPS autour de l’année 2000, à Lyon, tout en étant entraîneur de rugby. En 2012, j’ai intégré les lycées français à l’étranger de l’AEFE, en partant à Nouakchott, en Mauritanie, où je suis resté cinq ans. C’était une expérience extraordinaire, et j’ai aussi pu passer beaucoup de temps avec ma famille.
En 2017, nous sommes partis au Venezuela, à Caracas. J’y étais toujours enseignant d’EPS, mais avec une mission de conseil pédagogique, en tant qu’enseignant formateur sur la zone AEFE Amérique Latine Nord. Puis, au moment du Covid, j’ai décidé de passer le concours français de personnel de direction. Je suis rentré en France, et après l’avoir obtenu, j’ai travaillé dans un lycée de l’Académie de Grenoble en tant que proviseur adjoint pendant trois belles années.
Ensuite, j’ai postulé pour le Lycée Français de Shanghai… et me voilà à Shanghai (rires), avec ma femme et mon fils, qui est en Terminale au LFS.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de rejoindre notre école ?
Shanghai a toujours été dans mes premiers choix pour travailler à l’étranger, par curiosité. Et puis, quand j’ai eu un entretien avec le personnel de direction du LFS, je me suis dit que c’était vraiment un établissement qui correspondait à mes valeurs.
J’étais aussi allé voir les vidéos sur le site pour comprendre un peu comment ça fonctionnait, à quoi cela ressemblait, et ça m’avait déjà donné envie de venir travailler ici !
En tant que proviseur adjoint, y a-t-il un projet ou un axe particulier qui vous tient à cœur pour les élèves ?
Je vais vraiment être concentré sur le bien-être et la réussite des élèves. Souvent, on parle de réussite à travers les examens et l’orientation, mais pour moi, avoir des élèves qui s’épanouissent à l’école et qui se construisent en tant que futurs citoyens, que futures personnes, c’est ce qui me motive.
Je pense que les jeunes d’aujourd’hui, qui ont traversé le Covid, qui vivent avec le boom des réseaux sociaux, avec l’intensité d’informations en continu qui peut être anxiogène, ont besoin de trouver un espace où ils sont bien, où ils peuvent grandir sereinement. Et ce qui m’intéresse, c’est que cet espace soit l’école.
Quelles ont été vos premières impressions en découvrant Shanghai il y a quelques semaines ?
Il fait très chaud (rires) ! La ville me paraît immense, mais on voit déjà des contrastes. Le centre-ville, par exemple, est finalement assez calme : même si les immeubles sont immenses, ça reste peu étouffant, avec des avenues larges. Et il y a aussi une vraie nature dans la ville, avec des canaux, beaucoup d’arbres… c’est assez surprenant !
Et vos premières impressions en découvrant le LFS ?
L’intégration se passe très bien. On est vraiment très bien accueillis, très bien accompagnés, dès l’aéroport, et on se sent attendus : c’est super agréable.
Mes impressions sur l’école sont très bonnes, elles confirment ce que j’avais vu en ligne. Le rythme de la rentrée est soutenu, il y a beaucoup de travail, mais c’est aussi très motivant. Il y a beaucoup de choses à faire, c’est un beau challenge !
Si vous deviez décrire votre métier en trois mots, ce seraient lesquels ?
Un professeur qui vous a marqué quand vous étiez élève ? Pourquoi ?
Monsieur Millet, mon professeur d’histoire au collège. Il nous racontait littéralement des histoires. J’étais fasciné par sa capacité à nous faire voyager dans le temps, avec plein de détails. On avait vraiment l’impression d’y être. Une vraie expérience immersive, quarante ans en arrière (rires).
Et pour finir sur une note plus personnelle : quels sont vos hobbies ou activités qui vous permettent de déconnecter du travail ?
Je fais beaucoup de sport en général. Je lis aussi beaucoup, plutôt des romans policiers, le soir. J’adore randonner et, de manière générale, tous les sports dans la nature : plongée sous-marine, kite surf, ski, etc. Mais ce qui me fait vraiment déconnecter, c’est la course à pied. J’en ai besoin. C’est simple, accessible, donc très pratique.
Avec déjà beaucoup d’idées et de projets en tête, M. Capot compte les mettre en place progressivement au fil de l’année scolaire. Un bel élan pour accompagner nos élèves dans leur réussite et leur épanouissement !