Nos Alumni ont du talent : Valentine Malivel chez L’Oréal

Nos Alumni ont du talent : Valentine Malivel chez L’Oréal

Aujourd’hui, nous partons à la rencontre de Valentine Malivel, élève alumni de la Promotion 2016 du LFS, qui a passé sa Première et sa Terminale au sein du campus de Qingpu. Désormais établie à Paris, Valentine travaille actuellement chez L’Oréal.

Bonjour Valentine, c’est un plaisir de prendre le temps d’échanger. Pourrais-tu te présenter en quelques mots et nous raconter ton passage au LFS ?

Bonjour, je m’appelle Valentine et je fais partie de la promotion 2016 du LFS, j’ai fait ma Première et ma Terminale à Qingpu où j’ai passé un Bac ES (Economique et Social). Je suis très reconnaissante de l’enseignement suivi au LFS. Nos professeurs étaient d’une grande qualité et avec les activités extra-scolaires, j’ai pu m’initier au journalisme ainsi qu’à des simulations des Nations Unies (MUN – Model United Nations).

À titre d’anecdote, j’avais 15 ans la première fois que je suis venue en Chine. J’ai vécu dans une famille chinoise pendant deux semaines dans le cadre d’un échange scolaire lorsque j’habitais à Bruxelles. J’ai eu la chance d’être accueillie par une famille bienveillante qui m’a ouvert les yeux sur leur culture si riche et si différente de la mienne. C’est une des expériences les plus enrichissantes de ma vie, tant humainement qu’intellectuellement car cela m’a donné les clés de compréhension de notre monde globalisé. Mes parents pourront attester que je suis rentrée de ce voyage avec des étoiles dans les yeux et par chance, quelques mois plus tard, mon père a eu l’opportunité de nous expatrier à Shanghai.

Vers quoi t’es-tu orientée après le Baccalauréat ?

Après mon Bac, je me suis spécialisée en politique publique environnementale avec une licence en relations internationales àUCL (University College London) où j’ai notamment obtenu une bourse pour approfondir mes connaissances à l’université d’été de Jiao Tong à Shanghai. 

Parallèlement, en deuxième année, j’ai eu l’opportunité de participer à unconcours de création de start-up sociale qui m’a ouvert les yeux sur la création de projets à impact, l’entrepreneuriat et l’intrapreneuriat social. Puis j’ai poursuivi dans cette veine via un échange universitaire d’un an à Barcelone avec une spécialisation en entrepreneuriat et en espagnol.

Par la suite, j’ai eu l’opportunité de faire un master en développement durable à HEC  et faire du bénévolat au sein d’une association caritative,180 Degrees Consulting (180 DC), la plus grande association de conseil pour les ONGs et startups sociales du monde. 

Depuis plus de deux ans, ce que j’aime le plus avec cette ONG c’est l’impact positif qu’on a auprès de nos bénéficiaires et les rencontres que j’y ai faites car elles m’apportent la perspective internationale nécessaire pour appréhender le monde et l’impact que nous avons collectivement.

Je suis très heureuse aujourd’hui de pouvoir continuer à m’engager auprès d’une ONG en parallèle de mon travail pour démultiplier mon impact et de cultiver de belles amitiés avec les autres bénévoles.

Pourquoi t’être tournée vers le social et l’écologie ?

J’ai la chance d’avoir grandi au sein d’une famille dont les deux parents étaient expatriés, et de ce fait, m’ont permis de grandir dans 8 pays. Ces expériences incroyables dans d’autres pays m’ont poussée à prendre conscience des inégalités sociale et environnementale. Je crois que je me sens redevable d’avoir un impact et de m’engager.

Durant ma scolarité au LFS, je me suis engagée dans diverses ONGs comme Habitat for Humanity pour des personnes sans abri, A Pleines Mains pour des personnes démunies et Mifan Mama pour des orphelins handicapés. J’ai d’abord commencé mon engagement dans les domaines sociaux puis j’ai pris conscience que la préservation de l’environnement était aussi une cause qui me tenait à cœur notamment car le changement climatique aura un impact significatif sur la condition sociale de toutes les sociétés au monde.

Comment te sens-tu chez L’Oréal ?

L’Oréal est un groupe qui souhaite s’engager et qui avance dans sa transition écologique afin de réduire son impact environnemental, et c’est ce qui m’a plu lorsque j’ai effectué mon premier stage au sein du groupe en RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). 

Il faut reconnaître que comme toutes les grandes entreprises, il y a encore un chemin certain à parcourir pour être plus vertueux mais j’y constate une vraie envie et nécessité de s’engager. Par ailleurs, j’ai eu la chance d’y rencontrer des mentors inspirants qui me permettent de développer mes capacités d’intrapreneuriat social, de contribuer concrètement à la transition de ce secteur et d’apprendre tous les jours.

Et à Paris ?

J’ai beau être française, je n’avais jamais habité en France avant le Covid. D’ailleurs, je suis arrivée en train à Paris il y a deux ans pendant le discours de confinement du Président et depuis je m’y épanouis beaucoup. Paris est une ville aussi cosmopolite que riche de culture. A chaque coin de rue, on peut trouver une super exposition ou un super restaurant à tester donc on n’a pas le temps de s’ennuyer !

Que conseillerais-tu aux élèves qui se penchent davantage vers une filière autour de l’environnement ?

Je conseillerais aux élèves de tester et de gagner en expérience, de faire des stages dans différents types d’organisations et d’occuper différents rôles. J’aime particulièrement le concept d’Ikigai, un concept japonais qui donne à chacun sa raison d’être, basé sur 4 axes : ce que tu aimes, ce dont le monde a besoin, ce pour quoi tu peux être payé(e) et ce dans quoi tu es doué(e).

Nous lui souhaitons tout le meilleur pour la suite de ses aventures !